Archive for novembre 2010

novembre 30, 2010

autruchon:

William Eugene Smith, Tomoko Uemura in Her Bath, Minamata (1972)

novembre 26, 2010

Audio

arsvitaest:

i12bent:

Krzysztof Penderecki: Threnody for the victims of Hiroshima (1959-61) for 52 stringed instruments, performed by Polish Radio National Symphony Orchestra, conducted by Krzysztof Penderecki.

Quite possibly the most horrifying piece of music written in the 20th century.

(via themagiclantern)

novembre 25, 2010

A4rizm, Suicide, 21 x 29.7 cm, 2010.

punir

novembre 24, 2010

Van Gogh n’est pas mort d’un état de délire propre, 

mais d’avoir été corporellement le champ d’un problème autour duquel, depuis les origines, se débat l’esprit indique de cette humanité,

celui de la prédominance de la chair sur l’esprit, ou du corps sur la chair, ou de l’esprit sur l’un et l’autre.

Et où est dans ce délire la place du moi humain?

Van Gogh chercha le sien pendant toute sa vie, avec une énergie et une détermination étranges.

Et il ne s’est pas suicidé dans un coup de folie, dans la transe de n’y pas parvenir,

mais au contraire il venait d’y parvenir et de découvrir ce qu’il était et qui il était, lorsque la conscience générale de la société, pour le punir de s’être arraché à elle,

le suicida.

Antonin Artaud, Van Gogh le suicidé de la société, Gallimard, 1974, (Édition K, 1947), p. 35-36.

novembre 24, 2010

Vincent Van Gogh, via artsregion

novembre 24, 2010

Friedrich Nietzsche, via Paperblog

déshabiller l’âme

novembre 23, 2010

L’œil de Van Gogh est d’un grand génie, mais à la façon dont je le vois me disséquer moi-même du font de la toile où il a surgi, ce n’est plus le génie d’un peintre que je sens, en ce moment vivre en lui, mais celui d’un certain philosophe par moi jamais rencontré dans la vie.

Non, Socrate n’avait pas cet œil, seul peut-être avant lui le malheureux Nietzsche eut ce regard à déshabiller l’âme, à délivrer le corps de l’âme, à mettre à nu le corps de l’homme, hors des subterfuges de l’esprit.

Le regard de Van Gogh est pendu, vissé, il est vitré derrière ses paupières rares, ses sourcils maigres et sans un pli.

C’est un regard qui enfonce droit, il transperce dans cette figure taillée à la serpe comme un arbre bien équarri.

Mais Van Gogh a saisi le moment où la prunelle va verser dans le vide, 

où ce regard parti contre nous comme la bombe d’un météore, prend la couleur atone du vide et de l’inerte qui le remplit.

Antonin Artaud, Van Gogh le suicidé de la société, Gallimard, 1974, (Édition K, 1947), p. 88-89.

novembre 23, 2010

Ernest Pignon-Ernest, Artaud, 63 x 49 cm, 1998, via i48.servimg.com

novembre 20, 2010

Audio

theshipthatflew:

J.S. Bach, “h-moll-Messe: Kyrie eleison,” Collegium Vocale Gent, conducted by Philippe Herreweghe

novembre 20, 2010

Antonin Artaud, Cahier avec “autoportrait au couteau”, mars 1947, 22 x 17,5 cm, BNF, via BnF – Brouillons d’écrivains