Le marchand d’allumettes qu’il représente en 1920 est un pauvre type, que la guerre a perforé de balles, un estropié qui n’a pas de pieds, pas de bras et, comme si cela ne suffisait pas, il n’a plus d’yeux. Les passants qui circulent en toute hâte sans y prendre garde, ne connaissent que trop ce genre d’individus, et si un teckel s’intéresse à lui, c’est uniquement pour uriner.
Rainer Metzger, Berlin les années vingt, Hazan, 2006, p. 111.
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