Posts Tagged ‘1920’

septembre 5, 2012

archives-dada:

Francis Picabia, La Sainte Vierge (The Virgin Mary), 1920, Encre de Chine, mine graphite et encre sur papier, 33 x 24 cm, Paris, Centre Georges Pompidou.

août 27, 2012

oak-land:

The First International Dada Fair, Berlin, 1920. L-R: Hannah Höch, Otto Schmalhausen, Raoul Hausmann, John Heartfield (holding his son Tom), Dr. Otto Burchard, Margarete Herzfelde, George Grosz (pictured on wall), Wieland Herzfelde, Rudolf Schlichter, Mies van der Rohe, unknown, Johannes Baader.

août 26, 2012

taxidermy-in-art:

Picabia, Portrait de Cézanne, 1920

singe empaillé sur une toile

juillet 16, 2012

bartleby-company:

Marcel Proust, À l’Ombre des jeunes filles en fleurs, placard d’épreuves corrigées de 1914, placé par Proust dans un exemplaire de l’édition de luxe de 1920.

Ce placard est un extraordinaire témoignage du travail de réécriture que Proust mena sur son roman pendant la guerre.

Coll. privée / Musée des lettres et manuscrits, Paris

être artiste

juin 7, 2012

Pour sa prolifique descendance, l’acte de l’art ne consiste plus dans la fabrication d’un objet que l’on peut désigner comme œuvre, mais dans un geste, parfois informe : celui de déplacer un objet, d’en changer l’orientation ou d’en modifier le nom, et ainsi d’en transformer le statut, ou celui de la collecte, de la récupération d’image déjà existantes. Dans le cas d’Élevage de poussière (1920) de Duchamp et Man Ray, la photographie, en lumière rasante, d’un amas de poussière déposé sur le Grand Verre figure le geste minime de laisser faire, laisser être, laisser le dépôt de poussière se produire, laisser voir la marque du temps. L’abstention même est un geste. Aussi peut-on être artiste même dans l’inaction. L’« être artiste » est un état permanent. C’est une qualité inaliénable. Dès 1925, Kurt Schwitters le proclame : « tout ce qu’un artiste crache, c’est de l’art », maxime à laquelle Piero Manzoni donne en 1961 une acception élargie, d’un orifice à l’autre. L’artiste en sa totalité est art. Art total, il ne l’est pas en vertu de son œuvre, mais en vertu de son être. Aussi pense-t-il qu’il lui suffit d’un geste de désignation, comme s’il se croyait le seigneur signifiant à saint Matthieu sa vocation, pour métamorphoser une personne quelconque en « sculpture vivante », ainsi que Manzoni le faisait en 1961, par apposition de sa signature sur des passants.

Jean Galard, « L’art sans œuvre », in L’œuvre d’art totale, Paris, Musée du Louvre / Gallimard, 2003, p. 169.

novembre 23, 2011

nikidemontparnasse:

Raoul Hausmann, Self Portrait of the Dada-Oven (1920)

août 25, 2011

Man Ray, Impossibilité Dancer/Danger, 1920, via Pirates & Revolutionaries

juillet 11, 2011

Robert Flaherty, Nyla (femme de Nanook dans le film) et son enfant, Nanouk l’Eskimau (Nanook of the north), 1920-1921, via wikimedia

mars 5, 2011

incinerrante:

Paul Klee – Angelus Novus (1920)

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Há um quadro de Klee chamado Angelus Novus. Apresenta-se nele um anjo que parece estar a ponto de afastar-se de algo que encara fixamente. Tem os olhos esbugalhados, aberta a boca, estendidas as asas. O anjo da história deve ter esse aspecto. Ele tem o rosto virado para o passado. Naquilo que nos aparece como cadeia de acontecimentos, ele vê uma única catástrofe, que incessantemente empilha ruína sobre ruína, atirando-as a seus pés. Ele bem gostaria de demorar-se, acordar os mortos e recompor o despedaçado. Mas uma tempestade fustiga, vinda do paraíso, emaranhando-se, tão forte, em suas asas que o anjo já não pode fechá-las. Essa tempestade arrasta-o irresistivelmente para o futuro, ao qual ele dá as costas, enquanto a pilha de ruínas amontoa-se até os céus. Esta tempestade é o que chamamos progresso. – Walter Benjamin

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Il existe un tableau de Klee qui s’intitule «Angelus Novus». Il représente un ange qui semble sur le point de s’éloigner de quelque chose qu’il fixe du regard. Ses yeux sont écarquillés, sa bouche ouverte, ses ailes déployées. C’est à cela que doit ressembler l’Ange de l’Histoire. Son visage est tourné vers le passé. Là où nous apparaît une chaîne d’événements, il ne voit, lui, qu’une seule et unique catastrophe, qui sans cesse amoncelle ruines sur ruines et les précipite à ses pieds. Il voudrait bien s’attarder, réveiller, les morts et rassembler ce qui a été démembré. Mais du paradis souffle une tempête qui s’est prise dans ses ailes, si violemment que l’ange ne peut plus les refermer. Cette tempête le pousse irrésistiblement vers l’avenir auquel il tourne le dos, tandis que le monceau de ruines devant lui s’élève jusqu’au ciel. Cette tempête est ce que nous appelons le progrès. – Walter Benjamin

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There is a painting by Klee called Angelus Novus. An angel is depicted there who looks as though he were about to distance himself from something which he is staring at. His eyes are opened wide, his mouth stands open and his wings are outstretched. The Angel of History must look just so. His face is turned towards the past. Where we see the appearance of a chain of events, he sees one single catastrophe, which unceasingly piles rubble on top of rubble and hurls it before his feet. He would like to pause for a moment so fair, to awaken the dead and to piece together what has been smashed. But a storm is blowing from Paradise, it has caught itself up in his wings and is so strong that the Angel can no longer close them. The storm drives him irresistibly into the future, to which his back is turned, while the rubble-heap before him grows sky-high. That which we call progress, is this storm. – Walter Benjamin

janvier 25, 2011

Raoul Hausmann, Dada siegt, 1920, Private collection.

tobia:

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Raoul Hausmann (1886-1971) – co-fondateur du groupe Dada-Berlin et inventeur du photomontage et du poème optophonétique

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