Posts Tagged ‘New York’

septembre 8, 2012

c86:

Andy Warhol in Gristede’s supermarket near 47th street Factory, NYC 1965

via Bob Adelman

choses nommées art

septembre 7, 2012

Il se peut que vous éprouviez le besoin d’assurer au mot « art » un statut ontologique qui soit une fois pour toutes sa définition. Vous vous faites alors philosophe ou même logicien puisque, depuis Aristote et Thomas d’Aquin, la logique est la voie royale de l’ontologie, et retournez tout d’abord à la définition empirique de votre corpus : l’art, c’est tout ce que les hommes appellent art*. Que cette définition, ou pseudo-définition, soit circulaire ne vous arrête pas le moins du monde puisque déjà vous pouvez en déduire que l’art est un nom, un prédicat commun à toutes les choses nommées art, un concept qu’il s’agit désormais de définir en extension et en compréhension. Votre corpus, s’il est exhaustif, fournit l’extension du concept d’art et permet l’analyse de la classe des choses artistiques en sous — classes qui sont autant de concept régionaux que celui d’art subsume.
Thierry de Duve, Au nom de l’art, Les éditions de minuit, Paris, 1989, p. 15.
* Ainsi Richard Wollheim : « What is art ? Art is the sum or totality of works of art » (Art and its Objects, Harper & Row, New York, 1968, p. 1). Il est évident que les questions ontologiques concernant l’art peuvent prendre leur départ ailleurs et n’ont pas à être posées exclusivement de l’intérieur de la logique. Ainsi le célèbre texte de Heidegger, « L’Origine de l’œuvre d’art », déborde et subvertit très délibérément ce cadre conceptuel. Mais il est un fait que lorsque la théorie de l’art cherche à s’appuyer sur une ontologie (régionale), elle est souvent encline à le faire à l’intérieur de la distinction qui prévaut dans la philosophie analytique entre ontologie et épistémologie et qui assigne à la première une priorité. La question « à quelles conditions quelque chose est-il de l’art ? » précède en droit la question « à quelles conditions une connaissance de l’art est-elle possible ? ».

septembre 3, 2012

archives-dada:

Marcel Duchamp, “Dada: 1916-1923,” Sidney Janis Gallery, New York, April 15 to May 9, 1953, Letterpress exhibition catalogue and poster designed by Duchamp; crumpled version, 38 1/4 x 24 3/4 inches (97.2 x 62.9 cm)

© Artists Rights Society (ARS), New York / ADAGP, Paris / Estate of Marcel Duchamp

août 30, 2012

archives-dada:

Marcel Duchamp, Réseaux des stoppages étalon, (Network of Stoppages) Oil and pencil on canvas, 148.9 x 197.7 cm, 1914, The Museum of Modern Art, Ne York.

juillet 14, 2012

Jacques-Louis David, La mort de Socrate, peinture à l’huile, 130 x 196 cm, Metropolitan Museum of Art, New York, 1787, via wikipedia

juillet 4, 2012

Susan Meiselas, Liberty Plaza, New York, USA, 2001.

jumblepusher:

Susan Meiselas. “Liberty Plaza”. 2011. New York, NY, USA.

juin 12, 2012

civilwarswiss:

Sol Lewitt: Title page to Straight lines in four directions and all their possible combinations (1973)
From a portfolio of 15 etchings.

Mai 16, 2012

wgfluxus:

Marcel Duchamp. Boite-en-valise (de ou par Marcel Duchamp au Rrose Sblavy).   1935 -41. Leather valise containing miniature replicas, photographs, and color reproductions of works by Duchamp, and one “original” (Large Glass, collotype on celluloid), (69 items) overall 16 x 15 x 4” (40.6 x 38.1 x 10.2 cm). IX/XX from Deluxe Edition. The Museum of Modern Art, New York.

MoMA, “Museum as Muse.” 1999. http://www.moma.org/interactives/exhibitions/1999/muse/artist_pages/duchamp_boite.html (accessed Oct 13, 2010).

mars 12, 2012

Hans Haacke, Cowboy avec cigarette, 94 x 80 x 6 cm, 1990, John Weber Gallery, New York,  via artnet

trafic d’œuvre

mars 6, 2012

L’opacité est la face noire du marché de l’art. Une œuvre d’art, c’est comme un lingot d’or : facile à dérober, facile à transporter, il suffi d’enlever le cadre et de rouler la toile. Une œuvre d’art peut être subtilisée, cachée, « blanchie » et revendue à des marchands cyniques, ou copiée par des faussaires de génie. Le marché de la demande d’œuvre d’art est devenu international, le trafic d’œuvre aussi. On retrouve les tête de Bouddha d’Afghanistan à Bruxelles, les antiquités du musée de Bagdad à New York. Pour « blanchir », il faut réussir à déposer l’œuvre dans une zone de transit, comme les ports francs, et laisser « reposer ». Plus tard, un marchand peu scrupuleux se chargera de la première affaire auprès de pros de l’art tout aussi peu scrupuleux. Enfin, l’œuvre volée, comme les autres, sera revendue au prix du marché. « En termes de flux ou de volumes financiers, le trafic d’œuvre d’art arrive en troisième position, juste derrière les stupéfiants et les armes*. »

Danièle Granet & Catherine Lamour, Grands et petits secrets du monde de l’art, Paris, Fayard, 2010, p. 22.

* Gilles Musi, « Gendarmes et voleurs, un duel de spécialistes », L’Expansion, juillet-août 2009.